Aujourd’hui fleurissent dans de nombreuses entreprises : les Happiness Managers, les environnements « feng shui », les séances de yoga, de médiation et de sophrologie, ainsi que des cycles de formation sur le bien-être au travail.

Sans pour autant supprimer ce type de pratiques qui peuvent être appréciées par les salariés, et très certainement par ceux qui vont bien, ne nous y trompons pas, ces dispositifs ont très peu de chance d’augmenter la performance sociale de l’entreprise.

Il ne s’agit pas ici d’un point de vue, mais d’un fait avéré. La dernière étude en date (2018), réalisée par deux chercheurs de l'université américaine de l'Illinois sur un panel de 12 459 employés pour déterminer l’impact du « wellness program », a démontré que les « cours de yoga, de séances de sports variés ou encore de sessions pour arrêter de fumer» n’influent absolument pas sur la productivité et sur le nombre d’absences.

Seules, les mesures visant à interroger l’organisation de l’entreprise et de son impact sur les collaborateurs peuvent améliorer la performance sociale et économique de l’entreprise.